Die erste Periode, von 1963 bis 1980, zeigt uns in seinem Anfang Formen oder eher abstrakte Gebilde die sich langsam auf einem schwarzem Untergrund, für den die Leinwand den analytischer Hintergrund schafft, verwandeln. Die Kompositionen und Formen, in weiß, die, leicht transparent, auf dem „schwarzen Bildschirm“ erscheinen, wirken wie ein Röntgenbild. Eine beunruhingende Welt, in der menschliche Körper und tierische Formen in einem symbolischen Universum konfrontiert in dem Spiegel der Zeit existieren, wo sie durch ihre Transparenzen, die fast unwirklich wirkt, Reflektion verlangen und Fragen erheben.
Die WEISSE Periode:
Von 1980 bis 2000, sich überschneidend, entsteht „Licht“ und Klarheit:Die Elemente verwandeln sich, Bilder und Konzepte die, unsterblich wirkend wie immer strahlende Erinnerungen, Inspirationen von Reinheit und Weiß, Eindrücke, die die Stadt Palermo hinterlassen hat. Eine dunkle, magische Stadt von majestätischem Eindruck, seltsamen Geheimnissen und tiefen Erinnerungen aus Hingabe und Gewalt, von dem der Künstler sich während seiner Reisen imprägniert hat und als eine Herausforderung für seine Arbeit aufnahm !Arbeiten, ausschließlich weiß, mit verschiedenen gesammelten Materialien: Stoff, Collagen von Gegenständen wie Holz, Eisen, Federn, Spiegel, getrockneten Rosen, Gasmasken, Glas und Asche, die den Eindruck von ewigen Erinnerungen der berühmten Capucini in ihrer letzten Ruhestätte erwecken !
Von 2000 bis 2008, ereignet sich eine beeindruckende Veränderung, oder vielmehr eine Evolution,eine Verwandlung :
Die weiße Farbe weicht der roten FarbeRot wie Blut, schwer von Bedeutung, so rot wie das Herz, Puls des Lebens, die der Künstler in mehrdeutigen Begriffen erscheinen lässt, buchstäblich in der Falle seiner eigenen Welt gefangen.Intimate Arbeit auf unbestimmte Zeit, ist es das Echo seiner ersten, am Anfang schon, bedeutungsvollen Inspiration.Arbeiten , ausnahmslos auf roten Hintergrund. Bevorzugte Wahl, der sich alle zugehörigen und ausgewähleten Objekte unterwerfen und dessen symbolische Konnotationen, die Farbe rot wie eine rote Wunde, Blut aus der Wunde, über das Thema :das pulsierende Herz des Menschen und das Leben ..,erscheinen lässt ! Ein Selbstbildnis des Künstlers, welches sich duch Fragmente von Glas, Spiegelsplittern und anderen Aspekten offenbart und zum Ausdruck andere Welten beiträgt, so dass kein Zweifel an dem Erscheinen sämtlicher vorherigen kombinierten Töne: schwarz, weiss, rot und gold, besteht, sich in der letzten Zeit seines Lebens projeziert, animiert und verankert, erneut verewigen !

La période
« OR »
Les fils
conducteurs étaient déjà présents dans les toiles « aux fonds noirs »
faisant vibrer et amplifier les images. Depuis, ces fils dorés (peints encore)
se sont matérialisés… prendre vie sur la toile en illuminant le fond doré qui
désormais émerge des ténèbres, métallique et lumineux … Les éléments ont trouvé
leur place sur la nouvelle scène ludique et luxurieuse où la vie se cache
derrière le masque théâtral de la mort raillant l’apparition prophétique du
dérisoire, contenu dans ce souffle haletant, crépitant et frémissant sous forme
de nouveaux « conducteurs » ; Les acteurs apparaissent pour la
dernière pièce à jouer. Les costumes, robes, animaux, masques, tissus et
osselets, dictent leur loi, ils sont de retour se jetant avec avidité dans le
rôle donné.

Celui de
faire vivre différemment, de le rendre plastique, plus présent. Par ci, par-là,
des cris se manifestent en couleurs, sourdes ou riches, phares dans la nuit
aveugle… le rouge est toujours le sang, et les battements du cœur. Le jaune
incarne l’esprit… chacune trouve sa signification… Le derme devance le toucher,
la plume tressaille de vie renaissante spontanément, les miroirs brisés
reflètent le passé, et l’or amène le futur à travers des végétaux stylisés. Les
murmures retiennent leur voix pour s’unir en chœur…
Le
rideau se lève sur le théâtre de la peinture, une vie soumise au rythme des
contrastes s’enrichissant de multiples couleurs absentes, dont seule
l’intensité compte.
L’or est
le reflet de ce métal où sont gravées les images intransigeantes qui
surgissent, afin de se jeter en avant de la scène, allumant la flamme qui se consume dans sa
lumière… sur l’espace inexploré de la tragédie à la farce… comme un tambour à
moitié ivre bat la caisse à la tête du cortège… tantôt dépouillé à l’extrême,
tantôt gorgé de signes qui fondent sous un même souffle le grotesque et le
sublime… le terrible et le bouffon, dans le langage théâtral…
Entre le
« macabre » et le baroque, la jubilation de la métaphore, les bases
d’un théâtre fantastique sont jetées… à
moins que le rideau ne tombe et le métal se répande alors seul… à s’étaler
majestueusement, mystérieusement, transportant des vagues de réminiscences
entre le rêve et la veille… en s’illuminant d’or !
Paris, le 23 juillet 2009, Jürgen EHRE